Toutes les religions, croyances et superstitions portent en leur sein un dogme millénariste. C’est une transcription métaphysique de l’acte de finitude de la vie par elle-même.
Toute chose vie et meurt. Entre ces deux états, l’être humain, par hasard, puis déterminisme, traverse des phases de pulsion de vie et de mort.
Ce mécanisme nous fait dire que l’existence est le commencement de la fin. Je prends cette assertion à rebours en prenant l’existence pour la fin du commencement.
L’homo sapiens aura tout usé de ses artifices dans une recherche vaine pour sa transsubstantiation dans le seul but de se survivre pour toujours et ne jamais être oublié.
Au bout de ce cheminement ne restera qu’un monde vide d’où surgira des vestiges architecturaux.
Deux corpus d’œuvres sont présentés au sein de cette exposition.
La figure du monolithe dans des espaces et paysages métaphysiques vides qui sont la transcription physique de cette fin du commencement de notre voyage civilisationnel.
Des paysages nus, représentation d’Edens perdus, antérieurs à toute activité humaine, ils précèdent la fin du commencement.